R22 Tout-Monde

Série d’histoires courtes écrites, dites et bruitées par les jeunes stagiaires de l’Espace de Dynamique d’Insertion Odyssée à Livry-Gargan (93).Avec les textes et les voix de : Ahmad Moolye, Celine Le, Majoula Parmeswaran, Orphalie Charles, Yasmine Saci, Elias Said Guernaz, Anais Baron.

Table ronde avec Karim Kal, Pascal Beausse (critique d’art et responsable de la collection photographie du Centre national des arts plastiques) et Isabelle Renard (cheffe du service des collections et des expositions au Musée national de l’histoire de l’immigration)L’intérêt de Karim Kal pour l’identité territoriale, pour les mouvements migratoires et pour ce qui est en marge peut notamment s’expliquer par son parcours biographique et familial qui selon lui «a une incidence significative». Né d’un père algérien et d’une mère française, Karim Kal a «grandi à la campagne, tout en baignant dans une culture ou contreculture urbaine» qui l’ont sans conteste influencé. Son double cursus à l’École Supérieure des Beaux-arts de Grenoble et à l’École de photographie de Vevey (Suisse) lui permet d’entremêler habilement l’Histoire de l’Art et celle de la photographie. En prenant ses distances avec un certain lyrisme propre à une tradition de la photographie documentaire, la pratique de Karim Kal…

L’association Oumi fatima distribue des denrées alimentaires dans des foyers pour femmes, travailleurs immigrés et au sein de résidences étudiantes dans les villes de Trappes et Plaisir. Son sens relationnel lui permet de s'adresser à des personnes isolées parfois abandonnées par les institutions.Ce podcast compose une série d'entretiens portant sur des initiatives solidaires des quartiers populaires des Yvelines.

"La joie du dehors, c’est ce sentiment du groupe qui part à l’aventure, c’est cet élan qui pousse vers l’inconnu, c’est remplacer la peur par la confiance, confiance données aux parents, aux enfants, et à toutes les personnes rencontrées sur le chemin. Et si le monde n’était pas infréquentable ? Et si côtoyer tout à la fois, les marges et les centres, était une condition pour s’émanciper ?" Guillaume Sabin, La joie du dehors, 2019Pour cet épisode, Diane a amené avec elle une pile de carnets minutieusement indexés qui retracent ses expériences sur la Plaine de Baud depuis son atterrissage en octobre 2017.

Le 13 novembre dernier, nous visitions l'ancien Antipode, MJC et salle de concert mythique de Rennes, en compagnie de l'association Keur Eskemm qui y a construit son camp de base pour l'automne.Avec des dizaines de volontaires internationaux, l'association Keur Eskemm a négocié une occupation d'un mois en amont d'un appel à projet, organisé par la ville, destiné à sélectionner les prochaines structures qui animeront le lieu. Ce rassemblement a été une opportunité pour expérimenter les mutations de l'espace en relation avec les habitants du quartier, tout en travaillant à interroger et dégentrifier les dynamiques d'occupations temporaire. Une première fenêtre sur les activités de Keur Eskemm avant de les retrouver sur d'autres terrains sur les ondes du Tout-monde.

Lire les formes à huit heures du matin. Mais il n’y a pas huit heures du matin en bambara. Il n’y a pas un deux trois quatre cinq six sept huit heures. Donc le matin. Sogoma dit Ousmane Cissé. Sogoma agné doumini toubi ambé djégué katsigué ani banana ani djaba ani tomate ani kou.Kou c’est l’igname. Épluché. Coupé en dés. Placé dans la marmite. Recouvert d’eau jusqu’au menton. On va garder la peau dit Nicole. Pour la montrer aux personnes qui ne le connaissent pas. On met les ignames sur le feu. Kou en bambara. Quand tu mets le sel sur les ignames tu mélanges bien et tu goûtes sur la paume bien à plat. Si c’est un peu salé c’est bon. Pour que. Quand ce sera cuit. Le sel rentre dans les ignames qui seront super délicieux. Une marmite. Deux marmites. Les aubergines sont blanches et jaunes. Il faut les choisir en bien regardant qu’en dessous il n’y a pas de points noirs. Les aubergines lavées. Recouverte d’eau jusqu’aux coudes. Sur le feu. Sans sel. Trois marmites. Le poisson sans…

Série d’histoires courtes au présent et à l’imparfait du futur écrites, dites et enregistrées par les jeunes stagiaires de l’Espace de Dynamique d’Insertion Odyssée à Livry-Gargan (93).Avec les textes et les voix de : Abderrahmane Mimouni, Ahmad Moolye, Andy Joannis, Bossier Saintoiry, Celine Le, Majoula Parmeswaran, Orphalie Charles, Yasmine Saci, Elias Said Guernaz, Anais Baron.

Nous nous immisçons dans les interstices de la villes de Rennes et des grandes métropoles pour échanger autour des pratiques d'occupations, des transmissions qui s'y opèrent, des savoirs qui s'échangent et des communautés que l'on peut y inventer. Nous partons ici de l'expérience de l'îlot-R en compagnie du collectif et de l'anthropologue Guillaume Sabin pour élargir à d'autres histoires de refuges et de lieux intempestifs.

À partir des expériences de la famille Rester. Étranger, de l'œuvre Karma et du Bureau des dépositions, nous prolongeons les discussions engagés en première partie de soirée pour se partager ce qui fait lieu et justice dans nos collectifs. On y circule à travers des récits situés qui se racontent dans la langue du quotidien et tissent progressivement un réseau de solidarités composés de différentes luttes expérimentales.

Pour finir cette soirée en beauté, Victor du Jam n' Joy Sound System nous partage une sélection de musiques caraïbéennes. 100% vinyles !