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Lesbees Podcast Ep02: Audrey Lamarche

31m · Subsociales par Les Bees · 10 Mar 00:00

Rencontre en toute simplicité avec Audrey Lamarche.
Discussion autour des souvenirs et de leur incidence/impact dans la parentalité.
Les souvenirs que l'on porte. Ceux qui nous transportent. Ceux qui nous accablent. Ceux que l'on veux créer.

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The episode Lesbees Podcast Ep02: Audrey Lamarche from the podcast Subsociales par Les Bees has a duration of 31:22. It was first published 10 Mar 00:00. The cover art and the content belong to their respective owners.

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Les pluies dominicales

L’été, c’est pour les vacances. L’été, c’est pour profiter de la chaleur. Du soleil. Pour veiller tard et se lever tôt. L’été d’aucune minute perdue. Ça dure tellement pas longtemps. Pas question que je laisse ça filer!

Mais cet été. Celui que l’on veut efficace. Profitable. Riche. Cet été qu’on a rêvé dans le coeur de janvier. Celui dont on veut donc profiter. Cet été est aussi celui de la sagesse du rest. Une sagesse qui s’entremêle d’un coming out de rythme assumé. En profondeur ou en apparence. C’est pas tant ce qui compte.

La vérité

Comme derrière toute transmission, il y a une vérité qui se cache derrière la pensée répétée de l’été productivité. Évidemment. C’est vrai que pour des amoureuses de la chaleur, l’été ne dure pas longtemps. C’est vrai que pour des homemakers, l’été est une fenêtre minuscule d’opportunités de s’exprimer dans un cadre délimité. Hors des murs. C’est vrai que pour des maraîchères et des homesteaders, l’été vient avec le tic tac chrono d’une liste à faire pour en profiter les saisons suivantes…

Premier accroc: Se sacrifier maintenant pour en profiter quand viendra le temps. Ça tient pas la route. Ni en journées. Ni en mois. Ni en saisons. Ni en années.

Les mensonges

La liste serait longue. Mais j’irais comme suit, t’es une meilleure mère parce que:

* tu cultives toutes les denrées qui se retrouveront dans les bedons des enfants que tu mis au monde (de corps et de coeur)

* tu as perdu le décompte des kilomètres parcourus au fil des activités et des voyages

* tes plates-bandes font tourner les regards et attirent les curieux en succession tout au long de la saison

* tu sors dehors, pluie battante et canicule étouffante, pour désherber sans relâche ton jardin

* tu as un levain toujours prêt à devenir du pain

* …

On nous a menti en nous disant que c’est l’été qu’il faut voyager. On nous a fait accroire que le reste de l’année n’est pas propice à se promener.

On nous a menti en nous disant que l’autonomie est liée à un seul individu et à sa productivité alors qu’il s’agit d’un élan de communauté. D’ailleurs, la productivité en elle-même, telle qu’on nous la présente, est un gros mensonge!

On nous a menti en nous disant que les apparences sont le reflet de ce qui est. C’est pas parce que tes plates-bandes sont parfaitement designées que tu as ta vie sous contrôle. C’est pas parce que t’es couettée et que tu te demandes si ton petit teint tient de la terre essuyée ou d’un bronzage inespéré que tu l’as échappé. Rien à voir!

On nous a menti en nous disant que de l’été, c’est réussir à conserver la routine qu’on a à l’année. En ajoutant le reste.

Deuxième accroc: L’été c’est comme le reste de l’année sauf qu’il fait chaud pis qu’il n’y a pas d’école. L’été c’est unique. C’est en le reconnaissant pour ce qu’il est qu’on en profite vraiment.

On ne nous a pas menti méchamment là… ou pas méchamment consciemment. Mais il est peut-être temps qu’on reprenne nos pouvoirs et qu’on redéfinisse librement ce que l’été est réellement.

C’est quoi l’été

L’été c’est une saison. Avec ses qualités et ses défauts. Avec sa personnalité. L’été c’est une saison, un parcours de vie. Qui permet, avec les autres de sa gang, de maintenir un équilibre dans un espace-temps de longue durée.

L’été c’est un terrain de jeu. Un terrain à cultiver. À explorer. À observer aussi. L’été c’est l’espace mis en lumière. Un espace où l’on s’arrête. Un espace que l’on parcourt. L’été c’est le sud de l’année. Le midi de la journée. Là où le temps s’étire. Là où le soleil éblouit. Mais t’es pas obligée de courir pour en profiter.

L’été ce n’est pas le temps qui oriente. L’été c’est l’instant présent. Tout simplement. Si je résumais l’été en quelques mots, je te dirais:

And, what’s next? Et quoi ensuite…?

Et le ensuite est important. Parce qu’il marque la continuité. Il marque le rythme. Un rythme qui se ponctue dans la réalisation, certes, mais pas dans la vitesse. Un rythme martelé par la succession continue mais qui ne se limite, en aucun cas, de par la nature des choses qui le constituent. Un rythme poids plume léger comme la brise d’après pluie.

Gently reminder: Ta productivité n’est pas mesurée par ton essoufflement. Ta santé oui. Prends le temps de te reposer. De te nourrir. Inside out.

Si tu es essoufflée, c’est signe que tu repousses tes limites. C’est bien! Mais il faut y aller graduellement. Intelligemment. Avec respect. Chaque chose en son temps.

Si tu es essoufflée, c’est aussi que tu as besoin de récupérer. De refaire le plein. De prendre une grande respiration. Ou deux. Ou trois.

Si tu es essoufflée, rappelle-toi qu’après l’été viendra l’automne. Pis qu’entre les deux il y aura la rentrée. Si tu es essoufflée, rappelle-toi que l’essentiel c’est d’en profiter parce que chaque minute qui passe aujourd’hui ne reviendra pas. C’est pas juste un cliché.

Et au milieu de tout ça…

Et au milieu de tout ça. De toutes les journées chaudes. Du soleil qui inonde. De toute la chaleur qui pénètre nos corps et nos maisons. Au milieu de l’humidité parfois accablante et de l’air dense. Au milieu des heures, des jours et des semaines qui filent. Il y a la pluie et il y a les dimanches. Qui nous rappellent que nous ne faisons qu’un avec cette nature que l’on tente de faire grandir et ce temps que l’on tente de suivre. Et qu’à son image, le secret de la productivité réside, finalement, dans notre capacité à nous ressourcer. Nous reposer. Nous regénérer.

Il y eut un soir et il y eut un matin. Le temps a cette magie bien à lui d’être d’être dans l’instant et le permanent. Une sagesse dont on devrait s’inspirer.

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