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Chambre Noire

by Radio Nova

Tous les mercredis, Reza Pounewatchy donne rendez-vous à des artistes dans une capsule suspendue hors du temps et de l’espace.

Pensée à la fois pour une diffusion radio et une captation vidéo, la Chambre Noire de Radio Nova est un espace protégé, où la créativité de nos invités peut s’exercer en totale liberté.

Copyright: Radio Nova

Episodes

Inna De Yard en live dans « Chambre Noire »

1h 0m · Published 30 Jun 12:50

Bonsoir à toutes et tous et bienvenue dans cette nouvelle et dernière session de la Chambre noire de Nova. Une Chambre noire particulière donc qui a pris de la hauteur avec vue sur le Sacré Cœur et la ville de Saint-Ouen, puisque nous sommes sur le toit de la maison Nova en direct de la rue Maurice Grimaud dans le 18ᵉ et en public s’il vous plait. Maurice Grimaud qui, pour la petite histoire, était le préfet de Paris pendant mai 68 qui avait fermement demandé aux forces de l’ordre de ne pas abuser de leurs pouvoirs. Dommage que certains encore aujourd’hui n’aient pas plus écouté Maurice Grimaud…


Être sur le toit du monde ou pas loin, il en fallait pas moins pour recevoir nos invités, des amis de longue date de Nova. Des légendes vivantes, le terme n’est vraiment pas galvaudé. Des monuments du reggae bien en chair et en os qui ont connu des hauts et des bas dans leur vie et carrière.


Lors de leur reconstitution de ligue dissoute et disparate il y a environ 20 ans, ces chanteurs et auteurs classiques ont remis à jour leur mission. Capturer la musique dans son état le plus pur et quoi de mieux que le « Back Yard » comprenez l’arrière court d’une maison dans les Blues Montains de Jamaïque pour trouver l’inspiration et nous narrer les racines musicales spirituelles et politiques du Reggae.


Derrière ces riddims et ces hymnes entraînants, dénoncer les injustices de ce monde et on en connaît de nombreuses qui nous touchent en ce moment que ce soit sur la mer méditerranée ou dans la ville de Nanterre. Donner un message d’éveil, d’inspiration pour nous toutes et tous afin de nous élever.


Leur dernier album, Family Affair – probablement leur meilleur – est un exemple parfait de spiritualité et de musique qui prend toute son ampleur en live, en vivant et en public, à l’antenne, sur une radio. 


Car elle est aussi là notre mission sur Nova, de partager, de s’ouvrir sur le monde, d’aller plus loin que ce que nos ordis et nos studios nous propose. De donner à cette antenne une singularité, qu’elle soit plus originale que les autres, qu’elle ne base pas uniquement sur des chiffres, des panels, des algorithmes.


Une ligne de conduite souvent imitée, mais jamais égalé au point d’être très souvent nommé en référence. Alors, merci pour cette dernière Chambre noire sur le toit de nova d’avoir été nos références : INNA DE YARD.


Merci à celles et ceux qui ont bossé avec moi de près ou de loin sur cette mission.


Juste Bruyat, Nabil Chafa, tristan Guerin, Alex eck, Malo Williams, Melvin Schlemer, Lucie Aussel, Smael Bouaci, Jeanne Lacaille, Sophie Marchant, Bastien Stisi, Seb Carriau, Selim Benzeguia, Charles Nagy, Sacha Boune, Augustin Dumontet, Viviane Anioh, Math de Capele, Chloé Azodanloo, Nonna Gomila, Malo Lefur, Agathe Frattacci, Rose Sfintescu, Guillaume Duvivier, Théo Brousse, Armel Hemme, David Blot, Théo Maurice Sebald, Esteli Hernandez Ortiz, Ruddy Aboab, Isadora Dartial, Hadja Tabi, Scaro et Pearo.


Ma chevalière Bintou Simpore mon frérot Judah Roger et notre directrice dictatrice du fun Mélanie Mallet gardienne d’un phare qu’on lui a confié il y a 17 ans dont trois ans au sommet. Un phare, une étoile, une supernova qui ne s’éteindra j’en suis certain jamais !

Alors comme dit l’autre : laisse-les dire…

Et amour sur nous toutes et tous !


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Tuerie en live dans « Chambre Noire »

1h 5m · Published 15 Jun 09:40

Amies auditrices auditeurs, vous le savez bien sûr pour nous écouter suffisamment depuis longtemps que nous apprécions particulièrement ce qui se fait en marge. Loin de ce que ce qui parait trop évident, trop calculé, trop prévu pour faire du chiffre. 

Car ce qu’il y a de bien avec la marge, pour citer le regretté cinéaste Jean-Luc Godard c’est que la marge, c'est ce qui remplie la page. 


Alors quand on écoute les morceaux de notre invité, on comprend d’autant plus le qualificatif d’ovni du rap, même ovni tout court qui lui colle à la peau. 

Et ça ça nous plait forcément ici. 


Son histoire C’est celle d’un type du 92, terre qui a vu grandir d’immenses rappeurs, qui était né pour faire sa différence dans la musique. 

Quand enfant, on traîne plus dans les chorales, sur les terrains de foot, quand ado, on est perçu trop rockeur chanteur pour les rappeurs ou trop rappeur pour intégrer un groupe de rock. On ne le sait pas immédiatement, mais on marque des points pour plus tard. 

Ce qui le différencie des autres, c'est déjà des goûts musicaux excessivement plus larges que ses déjà impressionnantes épaules. 

Du rock au gospel en passant par la pop, la chanson française, le jazz, la soul, le g-funk et le hip-hop évidemment. 


Mais là où notre artiste se démarque également, c’est dans son écriture. Lui-même la définit comme violente, poétique et très liée à l’introspection.

Une personnalité profonde, multiple, à l’image du papillon monarque. L’un des papillons les plus voyageurs et mystiques du monde 

comme notre interprète. 


Et il en faut du courage et de la force mentale pour écrire des chansons sincères, surtout quand on se sent comme lui en campagne pour le rap. 

Après bleu gospel son deuxième projet papillon monarque est sorti fin mai dernier. 

Opus ultra-prometteur pour la suite qui a charmé l’ensemble de la presse musicale curieuse comme nous. 


Alors Merci d’avoir prouvé qu’être dans la marge peut permettre de remplir en entier la « Chambre Noire » Tuerie.


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Fred Pallem et le Sacre Du tympan en live dans « Chambre Noire »

1h 5m · Published 08 Jun 10:15

« Chaque titre est comme un tube en puissance, chaque instrument a son thème, son gimmick » et « toutes les compositions sont inspirées de faits très personnels, où chaque solo est porté par des histoires et des émotions » 


Que vous nous suiviez en direct à la radio ou sur notre chaîne YouTube vous venez d’assister à la bande originale de films que vous ne verrez probablement jamais. 


Son auteur, compositeur, chef d’orchestre précédemment cité est le genre de moine ascète qui voit son travail comme celui d’un cinéaste, d’un architecte ou encore un dessinateur de BD. Ça tombe bien pour un type qui se destinait au 9e art, ou du moins le graphisme jusqu’à sa découverte plutôt jeune d’une guitare planquée par le paternel au détour d’une recherche de revues érotiques dans la chambre non pas noire, mais parentale. 


Plus de 2 décennies plus tard, après des études érudites au conservatoire, il continue d’œuvrer sans relâche avec pour ambition de ne jamais se répéter et de créer en compagnie de ses fidèles et tout aussi aventureux et studieux que lui, partenaires de scène, des extravagances musicales et scéniques extrêmes. 


Une Écriture pour grands ensemble pouvant aller jusqu’à 25 musiciennes et musiciens. Une Palette large en termes de textures sonores. 

Une Expérience rare et précieuse de l’aveu de ses propres collaboratrices et teurs. Avec Une seule et ambitieuse mission : 


Façonner une autre musique. Une Musique en grand. Free jazz musique de films, inspirations de BD évidemment, mais aussi soul, funk, sonorités psychédéliques expérimentales et toujours ou presque instrumental. Tout est bon tant qu’on ne se sente pas vaincu par la lassitude. 


20 ans de travail acharné en solo, mais aussi au service de nombreux artistes français archi connus, mais trop nombreuses et nombreux pour toutes et tous les nommer qui ont fait de lui un incontournable, mais à mon avis trop discret patron de la musique en France. 


Ce dixième album nommé sobrement X comme le 10 en latin, avec son orchestre Big bang zinzin à souhait, nous prouve à quel point on peut être geek de la musique, mais extrêmement virtuose, kiffeur et partageur de bonnes ondes. 


Alors merci d’avoir fait de cette « Chambre Noire » une odyssée de la brillante musique vers le grand mix pour l’infini et au-delà.

Fred Pallem et le Sacre Du Tympan.




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Ireke en live dans « Chambre Noire »

1h 4m · Published 01 Jun 15:31

On peut dire de nos invités qu’ils sont pour le moins aventureux. 2 globe-trotters, musiciens Vendéens passés par diverses collaborations et essais en tout genre qui ensemble décident un jour de plonger dans le Groove Afro et de nous faire partager leurs sens du rythme hypnotique et ensorcelant. 


L’Alliance adéquate de la côte ouest française avec le continent africain et les Caraïbes. Un grand mix solaire qui nous transporte vers les années 1970-1980, en fusion musicale gouleyante et tropicale. 


C’est ce qui a probablement donné le titre de l’album qui porte leur projet, fruit de nombreuses rencontres et voyages. 


Tropicadelik 


Un délice tropical, vous l’aurez compris Ou fusionnent pêle-mêle dub, highlife, disco, rythmes afro-latins, jazz-funk et afrobeat. Une vague ultra-référencée rétro qui vise juste pour nous faire danser. Une case à délice comme une canne à sucre qui les a inspirées à utiliser pour leur nom de groupe le Yoruba, langue notamment parlée au Nigeria et une partie de l'Afrique de l’Ouest. 


Le tout accompagné de lyrics qui amènent à la danse l’amour à notre monde qui ne tourne décidément pas rond. D’autant plus quand certains parlent de décivilisation. Tropikadelic un projet auquel des noms bien connus de Nova ont répondu présent. À commencer par un certain Pat Kalla. 

Camarade qui nous rappellent qu’il faut après tout rester mobilisé, et mobiliser les troupes et civiliser quoiqu’en pensent ou disent les autres. 


Alors, Merci d’avoir de cette « Chambre Noire » le temps d’un live le temple de la créolisation Ireke !




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Andy Shauf en live dans « Chambre Noire »

1h 7m · Published 25 May 13:20

« J’utilise la musique pour ne pas avoir à parler. »


Notre invité, qu’on a pourtant très souvent reçu sur Nova, préférerait, vous l’aurez compris, se cacher la plupart du temps derrière sa guitare plutôt que de répondre à nos questions, ou il est vrai parfois que nous tentons, voire forçons, de surinterpréter les chansons. 


De vouloir classifier, tenter de creuser avec notre interlocutrice ou teur vers quel genre, quel processus de création, quelle influence à t-il, où elle, puisé pour son œuvre. 

Bref, autant de questions qui peuvent paraître pénibles pour des artistes, mais qui nous permettent, nous humbles kiffeurs et partageurs de sons, de mettre des mots sur des musiques qui nous touchent. 


Le terme qui vient le plus souvent chez nos consœurs et confrères concernant notre interprète de ce soir est celui de songwriter parmi les plus doués de sa génération. 


Dernier exemple en date, Norm. Titre de son 8e album. Norm un personnage imaginaire qui dissimule au fil de 12 chansons une partie de lui-même en dévoilant petit à petit sa facette diabolique et malaisante. 

Un monsieur tout le monde ou dans la norme, qui se révèle assez inquiétant au fur et à mesure qu’avance le propos.

Le tout, mis en musique avec une folk pop tant mélodique que sombre, tant lumineuse qu'aérien. 


Un sublime opus qui s’écoute comme on lit une nouvelle, offert par les mains et la douce voix d’un expert en concept album et en art de raconter des histoires. Ou l’écoute de la plupart de ses titres en guitare voix, comme ce soir, ou avec une totale orchestration comme sur pas mal de ses albums équivaut à se lover dans une gigantesque boule de coton. 


Enfant, il ne prenait pas de plaisir à faire de la musique jusqu’à ce qu’il compose ses propres chansons. 

D’un univers skate punk un peu rebelle ou il se cachait derrière la batterie de son premier groupe éclore un artiste solitaire, stakhanoviste, sensible, inventif, capable de nous faire léviter. 


Alors, merci d’avoir la veille de son concert parisien à La Cigale, 

livré cette unique performance loin d’être dans la norme, Andy Shauf !




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Gabi Hartmann en live dans « Chambre Noire »

1h 2m · Published 19 May 09:31

« Je voudrais donner un conseil aux personnes qui aiment ma musique et me soutiennent dans ma carrière : voyagez, voyagez comme moi, comme j’ai pu le faire et écoutez tout ce que vous pouvez écouter. Soyez ouverts et curieux ! »


Notre invitée précédemment citée semble tout droit sorti de notre radio tant son conseil nous parle ici 

forcément sinon nous n’aurions pas obtenu depuis si longtemps le surnom du grand mix. 


Notre chanteuse musicienne a de son propre aveu une connexion spéciale avec la musique qui l’a soigné.  C’est le biais pour être dans son monde et de pouvoir le transmettre aux autres. Elle reflète son âme humaine dans toute sa complexité. 

« J’ai essayé de chercher mes rêves » Précise-t-elle, à travers des textures sonores, des arrangements, des textes et des choix de chansons. 


Cette Parisienne, fille de médecins, a donc trouvé très jeune sa voie dans la musique pour guérir les âmes. 

Et quitte à le faire, autant que ça se fasse en voyageant. Angleterre, Brésil, États-Unis, Afrique du Sud. 

Autant de pays que de styles musicaux à découvrir, à ingurgiter, à étudier, à digérer pour mieux se les approprier. Particulièrement grâce à son timbre chaud et ses textes doux amers en français, en anglais, en portugais et aussi en arabe. 


« Ça faisait plusieurs années que j’avais envie d’un projet solo, explique-t-elle, car avant cela, je faisais surtout des projets collectifs. L'album a mûri au gré des rencontres avec d’autres chanteurs et compositeurs, je voulais réunir toutes mes inspirations et en faire le tri. » 


Un tri qu’on peut facilement classer dans le jazz, ce qui n’est pas pour nous déplaire, et nous ne sommes pas les seuls manifestement, quand on voit que notre invité fait partie des meilleures ventes d’albums dans sa catégorie.


Alors jazz, certes ça sonne classe, mais pourquoi ne pas finalement parler de variété. 

De la vraie variété dans laquelle on trouverait de la pop, de la bossa nova, des sonorités jazz évidemment mélangées à des sons traditionnels du Soudan ou encore de la Guinée. 


Une variété musicale qui ne la cantonne pas à un seul style en fait. Meilleure recette pour parler pêle-mêle d’amour, d’errances, du sort atroce des réfugiés en mer. Un grand mix de douceur, de mélancolie, de voyage, de rêverie et de Mer.

Où s’entremêlent les émotions pour finir comme nous ce soir, dans la joie. 


Alors merci de nous avoir livré ce premier album éponyme à votre image qui annonce une longue carrière, riche et variée.

Et merci d’avoir fait de cette « Chambre Noire » une île féerique : Gabi Hartmann.



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Django Django en live dans « Chambre Noire »

1h 6m · Published 11 May 10:07

« À chaque fois que l’on commence à travailler sur un disque, on a certaines aspirations sur ce que qu’on aimerait faire musicalement. C’est dans notre nature de jouer en s’appuyant sur différentes palettes musicales. »


On peut dire de nos invités pour les connaître et soutenir depuis leur début il y a un peu plus de 10 ans qu’ils représentent tout ce qu’on attend d’un groupe qui mélange les genres. Des musiciens qui ont une connaissance encyclopédique de la musique et ça s’entend dans leurs morceaux. Ils jouent avec tout, n’ont peur de rien, d’aucun instrument, d’aucune influence.


Quatre garçons dans le vent de leur époque. Qui se rencontrent en école d’art à Glasgow avant de se lancer dans la musique à Londres. 


Jamais en manque d’imagination, notre quatuor a imaginé un nouveau projet pour leur 5e album qui peut s’articuler de bien des manières : se constituer en une équipe spatiale qui monte à bord d’un vaisseau s’arrêtant de planète en planète. 

Un album composé et sorti en quatre étapes. Autant d’escales et encore plus de collaborations qui correspondraient à cet album Off Planet. 


Un opus mêlant pop, synthé, breakbeat, électro-pop, hip-hop, afrobeat, pop psyché chère leur début bien sûr et même de la musique gothique. 

Un nouveau et long format vu comme un moyen pour le groupe d’expérimenter de nouveaux rythmes et de nouvelles voix.

Un joli casse-tête à base chansons pop bien troussées.


Rien d’étonnant pour ces globes trotteur musicaux à la fois bien enracinés sur leur terre britannique. 

Quand on vit sur une île, seul compte le voyage. Et tant mieux si son véhicule s’appelle musique. Voyager n’importe où et sur n’importe quelle période grâce à la Musique. 

Tout en mettant un point d’honneur au storytelling inspiré entre autres des sonorités Afro des années 60’ à la techno de détroit des années 90’s. 

Avec la même spontanéité qu’à leurs débuts, même s'ils n’ont plus besoin de répéter ou enregistrer rapidement dans leur home studio avant que leurs copines respectives rentrent du boulot. 


Quant au message, il reste positif. Quel que soit le monde qui les entoure. Aussi dur soit-il ! 

On ne veut surtout pas sombrer dans la négativité, explique le quatuor. Il faut être inventifs. Surprendre le public. 

En studio, on aime expérimenter. La musique pop qui nous attire a toujours été composée par des excentriques. 

Jusque dans nos sonorités, on veut sortir de l’ordinaire. 


Alors Merci d’avoir posé votre fusée ce soir dans la chic planète Nova. Et merci d’avoir prouvé une fois de plus dans la Chambre Noire qu’il est possible encore aujourd’hui de mettre à jour et de moderniser la musique comme vous le faites depuis plus de 10 ans. 




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Albin de la Simone en live dans « Chambre Noire »

1h 10m · Published 04 May 10:08

 



« Avant, je pensais que je serais plus fort si je faisais tout moi-même, ce qui est débile et ne tient pas debout. Une chanson, c’est une image arrêtée, 

qu’il faut rendre la plus riche et intense possible pour qu’on puisse imaginer tout le reste. »


Notre invité précédemment cité cultive l’art d’être discret, mais également celui d’être constant. 

Sept albums en 20 ans de carrière et une ribambelle d’autres opus en tant directeur artistique, réalisateur, arrangeur pour d’autres artistes. 

Liste non exhaustive façon Wikipédia. La voici : Angélique Kidjo, Miossec, Keren Ann, Arthur H, Jeanne Cherhal, Alain Souchon, Mathieu Boogaerts, Salif Keita, Vanessa Paradis, Iggy Pop, Pomme et j’en passe. 


Un homme à l’allure discrète donc qui ne l’est pas tant que ça selon ses proches, souvent surnommé par nos confrères et consœurs homme de l’ombre. 

Lui se voit loin des ombres ou plutôt comme un mec au service des autres comme il aime modestement se décrire. 


Cet ancien étudiant en arts plastiques se lance dans la musique à 17 ans, décident ainsi de sortir de l’ombre paternel. Un clarinettiste de jazz à la sauce barbecue du New Orléans. Pas de jazz conventionnel ou la compétition prime pour notre jeune artiste qui se lance alors dans le jazz contemporain et libre. De quoi faire ses armes aux claviers notamment et manier le rythme, l’harmonie et les arrangements à la perfection au point d’être ardemment demandé par les artistes cités plus haut. Tant dans la chanson française que la pop pertinente. 


Ce n’est finalement qu'à la trentaine que notre talentueux instrumentiste pose les premiers mots et sa voix sur ses sons. 

Une écriture fine, subtile, élégante, intimiste, très souvent à la première personne. 


Tout un travail qui l’aide à mieux le comprendre. Une œuvre personnelle qui touche finalement l’universel tant on peut s’identifier à sa prose et sa poésie. 

Des textes ciselés, mais résistants, car avec le temps et les chansons se multipliant, les mots deviennent de plus en plus difficiles à accoucher. 


Pour son 7e opus, notre invité a fait appel à une sage oreille extérieure pour réaliser ce précieux album les cent prochaines années. 

Histoire de ne pas avoir l’impression de tourner en rond. C’est comme se faire un costume sur mesure par quelqu'un d’autre, explique-t -il chez nos confrères. Car Le regard qu’on a de soi est forcément différent chez les autres. Facile à comprendre quand on a tous un rapport compliqué avec soi-même. 


Alors Merci de nous avoir donné à partir de cette « Chambre Noire » un écho pour nous sentir mieux.




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Mohamed Lamouri live dans « Chambre Noire »

1h 13m · Published 27 Apr 09:31

« Parfois, j’ai peur de déranger quand je chante, mais je sens quand les gens m’écoutent. 

En fait, au début, je n’imaginais même pas venir en France. Heureusement qu’il y a la musique dans ma vie, elle me remonte le moral et m’apporte encore aujourd’hui des rencontres. »


Bonsoir à toutes et tous et bienvenue dans cette nouvelle session de la « Chambre Noire » rolfa Kehla en arabe de Nova. 


Notre invité est, on peut le dire, assez proche du rêve qu’il l’a poussé à venir à Paris : percer dans la musique. 


Pas facile de réussir à réaliser un deuxième album après avoir été une sensation médiatique dont l’histoire tél un conte de fées avait fait le tour de tous les professionnels et amoureux de la musique. 


Celui qu’on a surnommé il y a quelques années le chanteur du métro ou encore le nouveau titi parisien vient de nous prouver avec ce live sur nova et sa chaîne YouTube qu’il était bien plus qu’une étoile filante. 


Pour ceux qui ne s’en souviennent pas, notamment quand Nova vous l’avait présenté à ses débuts, 

Eh bien, permettez-moi de vous rafraîchir la mémoire sur cet amoureux transi de la musique. 


Une musique qui le berce et accompagne ce mal voyant de naissance dès ses cinq ans quand il chante a tue tête le rai diffusé dans sa télé depuis l’appartement familial de Tlemcen dans l’ouest algérien. 

Une famille ouvrière bienveillante, mais non mélomane dans laquelle grandit notre apprenti chanteur 

qui n’a pas encore la voix rauque et éraillé qui lui feront collectionner les cartes de visite des labels quelques années tard. 


Une voix remarquée et remarquable qui accompagnent un synthétiseur qu’il ne quitte encore jamais et lui font dire que lui aussi pourrait bien être 

à l’image de son idole, le nouveau Cheb Hasni, le regretté Rossignol du rai assassiné en 1994. 


Neuf ans en 2003 plus tard, Les fées du destin sourient à notre artiste quand il se rend en France à La Rochelle comme percussionniste au sein d’une chorale. 

Mais après sa prestation, Notre grand rêveur décide, contrairement aux autres membres de sa troupe, de rester. 


Un périple aventureux, complexe qui l’amène à faire ses armes dans le métro avec des reprises inoubliables aux yeux et oreilles des passagers 

de Michaël Jackson, des Eagles notamment et bien sûr de Cheb Hasni. 


C’est sûr qu’il n’a pas encore rempli un zénith, mais le nombre de personnes qui l’ont croisé sur la ligne 2 doit bien en dépasser sa capacité. 


L’Happy end de cette histoire, vous la connaissez, car Nova était dans le coin pour vous en parler. 

Un premier album en 2019 sur le label indépendant Almost musique du souterrain Benjamin Cashera, 

un groupe fidèle, expérimenté et bienveillant présent encore ce soir, 

qui entoure l’une des plus grandes, des plus captivantes et des plus émouvantes voix de France.  


Ce vendredi, Notre chantre de rai sentimental est de retour avec un nouvel album, Méhari, modèle de voiture décapotable stylée des années 60 plus utilisé dans le sud de la France que dans ses Belleville et Barbes de cœur. 

Méhari, un oups plus personnel dans les textes et une exploration musicale qui tend davantage vers la pop, le reggae avec une teinte orientale atypique. 


On ne peut qu’acquiescer quand notre invité clame qu’il n’y a ps mieux que la liberté et l’espoir. 


J’espère au moins que vous êtes rassurés et bien sûr que vous ne nous avez aucunement dérangé dans cette chambre. Bien au contraire, on a hâte de continuer le voyage avec vous Mohamed Lamouri.


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David Walters en live dans « Chambre Noire »

1h 6m · Published 20 Apr 13:49

« Je m’inspire des musiques qui peuvent être hyper dansantes, mais avec des thématiques mélancoliques. Des musiques ‘sucrées’, mais teintées de tristesse. J’aime ça parce que ça vous envoie à l’intérieur de vous. Ce n’est pas uniquement un feu de joie ! », 


On peut clairement reconnaître que notre invité n’est pas venu pour nous faire déprimer. Bien au contraire. À l’image de son précédent album soleil kreyol, nous avons eu ce soir le live d’un type pour le moins solaire, empreint de créolisation et du tout monde cher à l’auteur Édouard Glissant.


Un artiste tout terrain aux mille facettes, ex-athlète de haut niveau, ancien animateur télé qui a consacré depuis au moins 20 ans sa nouvelle vie à la musique. 

« Pour moi, explique-t-il, la musique, c'est un endroit où je peux vivre des rêves de gosse, raconter des histoires. Si je fais des mélanges, ce n’est pas conscient, c’est viscéral »,


Ce Negropolitain comme il aime se définir en référence à Aime Césaire a décidé pour son nouvel album d’explorer ses liens familiaux. Ses familles de sang et de son. De Cuba au Brésil en passant Trinidad, la Guadeloupe, Los Angeles, Londres, Marseille sa ville d’adoption, la Martinique, notre globe-trotter né à Paname a fait de la sono mondiale un mantra qui nous parle forcément qu’il qualifie de soul tropical.


Soul tropical C’est même le titre de son dernier album sorti il y a quelques semaines. 

Ou les sonorités accompagnent des textes qui abordent l’engagement sur le mauvais traitement que subissent les populations et la nature aux Antilles, les soulèvements populaires qui se cachent derrière la carte postale et le cliché du noir dansant et souriant, mais aussi le deuil d’une mère, disparue il y a peu. 


Un subtil mélange de pudeur, de tristesse, d’espoir. Un secret partagé. Une grande joie intérieure. Un feu sacré. Qui font de l’œuvre de notre autodidacte multi-instrumentiste un art qui relève de l’universel en tout point et en aucun cas de la musique communautaire comme j’ai pu l’entendre ou le lire auprès de confrères et de consœurs décidément pas prêts pour le grand mix. 


C’est pour cette Soul Tropical diffusé depuis tant d’années que notre invité est un artiste de la famille Nova. Et encore pour longtemps ! 


Alors Merci d’avoir donné ce soir dans cette chambre noire une messe de joie David Walters.




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Chambre Noire has 126 episodes in total of non- explicit content. Total playtime is 125:08:29. The language of the podcast is French. This podcast has been added on November 28th 2022. It might contain more episodes than the ones shown here. It was last updated on April 28th, 2024 23:42.

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