L2P Convention

Deux décennies de silence, de relégation au fond du garage. Mais c’était sans compter sur le surprenant retour des rotatives, les presses à vinyles reprennent du service faisant la joie des tournes disques et des amplis à lampe.

Plus un agitateur culturel sans son corner vinyle, plus un salon sans sa platine et sa petite pile de galettes. Alors n’est-il pas temps d’annoncer le retour de la petite galette noire qui autrefois nous invitait à la rêverie, au voyage, au partage des identités ?
Serait-ce l’expression d’un fétichisme nostalgique, ou simplement un effet de levier, un subterfuge marketing exprimant le désarroi d’une industrie musicale moribonde, à bout de souffle. Comment expliquer au mieux le surprenant retour en grâce de ce petit morceau de plastique en tête de gondole et son impact sur le marché du disque ? Rendez-vous le 6 mars à LA PLACE pour en parler !

Modéré par Juan Massenya, Journaliste

Intervenants :
Pascal Nègre, PDG Universal
Sébastien Faravel, Chargé des RP du Disquaire Day
Jalal Aro, Conservateur du phono Muséum
Manu Boubli, Disquaire et producteur chez SUPERFLY
Éric Blaze, Beatmaker et disquaire

MEWEM s’allie à LA PLACE le temps d’une table-ronde sur les questions d’égalité dans la filière musicale rap, et notamment l’accès à des postes de leadership (DA, Direction,
entreprenariat, etc).

Animée par Garry Yankson (Hip-Hop Community – RON), cette rencontre aborde la féminisation du secteur du rap, de l’artistique aux relations B to B. Pour l’occasion, MEWEM, premier programme de mentorat pour les femmes entrepreneuses de la musique, invite Milena Taïeb (mentore – Believe) et trois de ses anciennes mentorées : Yveline Ruaud (75ème Session), Louise Bouchoucha (386 Lab) et l’artiste Vicky R à échanger sur le sujet et à transmettre leurs expériences.

Modéré par Garry Yankson, Entrepreneur


Intervenants.es :
Vicky R, Artiste
Louise Bouchoucha, Manageuse & directrice artistique
Yveline Ruaud, Co-directrice 75e Session Records

MilenaTaieb, VP Editorial & Marketing Partnerships Believe

Par son rôle de conservation et d’archive, le Médiathèque Musicale de Paris a acquis un lot de 170 maxis de rap parisien. Dans le bac, on trouve des morceaux rares d’artistes très connus aujourd’hui, des tests, des disques de promotion à envoyer aux radios, et des artistes disparus des radars. De Kery James à La Cliqua, de Diam’s à Rohff, chaque disque raconte une histoire et témoigne de ce qu’était l’industrie du rap avant l’avènement du streaming. DJ Fab en a repéré certains, et vous propose une écoute commentée de sa sélection.

Intervenants :

DJ Fab

Bursty
2 Brazza

Dabaaz

Jaeyez

JL

Junkas
Lou

Quand on fait du rap, c’est qu’on vient de quelque part. Plus que dans tout autre genre musical, le lieu d’où il rappe influence l’artiste, son son et ses lyrics. Cette musique ultra locale est devenue l’un des symboles de la mondialisation culturelle. Elle est surtout une expression artistique en perpétuelle réinvention, riche de nombreuses influences dans tous les recoins du monde.

En présentant plus d’une centaine de portraits de lieux et d’artistes, de Tupac Shakur à Orelsan, du Wu Tang Clan à Cardi B., de Bad Bunny à El General en passant par Eminem, Akon, NTM, IAM, The Fugees… et en proposant une playlist pour chacun, Territoires du rap dessine une mappemonde de cette musique dans toutes ses singularités et toutes ses richesses. De ville en ville s’écrit alors, en filigrane, une histoire mondiale du rap singulière et passionnante.

Présentation de l’ouvrage “Territoires du rap” (éd. EPA) en présence de l’auteur SIMON CLAIR à travers un échange MAXIME JACOB, journaliste indépendant. Cette conversation sera suivie d’une vente de l’ouvrage.

Modérée par Maxime Jacob, Journaliste

Intervenants :

Simon Clair, Journaliste

Après une longue période de crise, l’industrie de la musique repart à la hausse
depuis quelques années et affiche un taux de croissance positif. Les évolutions
technologiques et l’arrivée du streaming ont permis des changements importants
dans les processus de production, de diffusion et de consommation des projets
artistiques.

Le succès des musiques rap est clairement identifiable à toutes les étapes de la chaîne de valeur et son effervescence ne cesse de croître.
Paradoxalement, le socle créatif de ces musiques compte un vivier important d’acteurs qui peinent à se professionnaliser.

Beaucoup d’auteur·rice·s, compositeur·rice·s, artistes interprètes, producteur·rice·s ou encore manager·euse ont du mal à intégrer l’écosystème de la musique.
Ce dernier est composé de créateur·rice·s, producteur·rice·s phonographiques, éditeur·rice·s musicaux mais également et surtout, d’institutions et d’organismes professionnels dont les rôles sont essentiels à la stabilité de l’écosystème.

La SACEM, le CNM et l’ADAMI font partie de ces organismes incontournables qui proposent des dispositifs adressés directement aux artistes. Ils seront présents pour présenter leurs dispositifs d’aide et conseiller les porteur·euse·s de projet.


Modérée par Marie Laure Bebey, Auteure & éditrice (MLBB MUSIC - Formatrice pour Artiste Entrepreneur)

Intervenants.es :
Baptiste Biaggi, Responsable des projets musiques actuelles, du monde et traditionnelles à l’Adami
Nathalie Roy, Responsable du Pôle Musiques Actuelles à la SACEM
Marie Céline Baradel, Référenteartistes/responsable du soutien aux auteurs, compositeurs et artistes-interprètes au CNM

Une fois son projet musical prêt à être diffusé, la même question revient souvent : et maintenant, comment vais-je être rémunéré•e ?

Que l’on soit interprète, auteur ou compositeur•rice il existe plusieurs moyens de toucher ses droits. L’un des plus importants étant la Sacem, qui collecte pour le compte de ses membres sur tous types de médias (TV, Radio, Live ou Sreatming notamment).

L’occasion lors de ce talk de comprendre qui rémunère, comment et aussi combien !

Avec près de 200.000 auteurs, compositeurs et éditeurs de musique de 174
nationalités différentes, la SACEM est la première société de droits d’auteurs
au monde.

Modéré par Alexandre Mahout, Directeur du développement et des répertoires SACEM

Une rencontre en deux temps permettant de faire revivre les conclusions du Colloque Hip Hop qui se sera déroulé à la Philharmonie de Paris les 28 et 29 janvier dernier et l’exposé de jeunes chercheurs afin de nous faire découvrir leurs travaux et recherches en cours.

Un bon moyen de s’immerger dans les approches académiques du hip-hop et en saisir toutes leurs vitalités.

La première séquence avec David DIALLO, maitre de conférences HDR en études américaines à l’Université de Bordeaux permettra de revenir sur le récent colloque CULTURES HIP-HOP : Création, légitimation, patrimonialisation ? organisé les 28 et 29 janvier à La Philharmonie de Paris et proposer une analyse de son contenu au filtre de sa grille d’analyse, forgée par 20 années de de recherche sur le sujet. Il discutera par ailleurs des enjeux de la recherche sur les pratiques hip-hop et de ses évolutions récentes.

Un deuxième temps permettra à Anna CUOMO, anthropologue viendra présenter son travail actuel sur l’influence d’une nouvelle génération d’artistes d’origine congolaise dans l’industrie musicale française, à partir d’une réflexion amorcée pendant sa thèse de doctorat sur le monde du rap au Burkina Faso. Il s’agira aussi de partager un cheminement, un processus de réflexion, à partir de carrières d’artistes dans un pays en marge des industries musicales influentes, jusqu’à ses recherches actuelles à Paris. A ce processus de réflexion s’ajoutera un questionnement sur les méthodes et l’accessibilité de la recherche, par son projet de série documentaire. Cette intervention sera alimentée par son prochain livre “Faire carrière dans le rap au Burkina Faso. Une anthropologie politique de la musique”, qui sort dans deux mois aux Editions Mélanie Seteun/Les Presses du Réel.


Intervenants :
David Diallo, Maitre de conférences
Anna Cuomo, Anthropologue

La drill est un courant musical issu du hip-hop originaire de Chicago, qui circule et évolue depuis plus de dix ans des deux côtés de l’océan Atlantique. Le rappeur américain Pop Smoke l’a popularisé dans le monde entier en 2019 et notamment sur le continent africain où les rappeur·euse·s et les beatmakers la transforment à nouveau.

Ce style connaît un grand succès au Sénégal et s’enrichit des sonorités locales et traditionnelles. L’occasion de faire un tour d’horizon d’un rap sénégalais actuel plus que jamais sous les feux des projecteurs à travers ses figures et ses codes.

Modérée par Renaud Brizard, Ethnomusicologue, journaliste musical et DJ

Intervenants :

Nix, Artiste rap
Passa Beatz, Beatmaker, Producer

Depuis leur apparition, les musiques hip-hop sont soumises à des questionnements relatifs à leur « légitimité » et leur « authenticité ». Pendant longtemps, journalistes et chercheurs se sont contentés d’observer ces musiques comme une expression « authentique » de populations en marge des agglomérations urbaines, qui se trouverait légitimée par un passage hypothétique du « ghetto » aux grandes institutions culturelles. Pourtant, les logiques qui structurent les musiques hip-hop et guident leur reconnaissance sont bien plus complexes.

Le nouveau numéro de la revue Volume! s’est donné pour objectif de les mettre en lumière en réunissant toute une nouvelle vague d’auteur.rices qui contribuent activement aujourd’hui aux recherches universitaires sur les musiques hip-hop. À travers des cas d’études inédits, localisés en France comme dans le reste du monde, il a exploré comment les questions de légitimité et d’authenticité ont influencé la pratique et la réception des musiques hip-hop, leur évolution au cours du temps et leur inscription dans différents espaces. Cette table-ronde, effectuée en présence des directeur.rices du numéro et de certains des auteur.ices, présentera la manière dont ont été abordé ces enjeux qui sont fondamentaux pour les musiques hip-hop, et pour leur place dans la société.

Modérée par CLAIRE LESACHER, docteure en Sciences du langage, chercheure, autrice dans le n°17-2 VOLUME!

Discutant : FRANÇOIS OULAC, journaliste (Slate, Le Monde, Yard…)

Intervenants :
SÉVERIN GUILLARD, docteur en géographie, co-directeur du n°17-2 VOLUME!
MARIE SONNETTE, sociologue, co-directrice du n°17-2 VOLUME!
ANNA CUOMO, anthropologue, autrice dans le n°17-2 VOLUME!
PAULO HIGGINS, Baham ARTS, activiste trans, auteur dans le n°17-2 VOLUME!

Un événement présenté par La Place, Volume! et la Médiathèque musicale de Paris

Aujourd’hui de nombreux chorégraphes issus de la danse hip-hop font le choix d’utiliser d’autres styles musicaux pour mettre en avant le propos de leurs pièces. Alors que la danse chorégraphique s’est affranchie des beats très classiques et s’accompagne désormais de véritables bandes sons aux couleurs musicales très variées, la diversité des danses positionnées dans les battles s’ouvre aussi à des courants musicaux jusqu’alors peu utilisés.
Alors comment ces nouvelles tendances musicales vont influencer la gestuelle et les fondamentaux en danse hip-hop ? Plus globalement, comment un danseur hip-hop écoute et retranscrit désormais la musique en mouvement ?

Modérée par FABRICE MAHICKA, danseur, chorégraphe (chasseur2primes, Cie V&F)

Intervenants :
FABBREEZY, danseur (Ghetto Style, All School Dancer)
JIMMY SOUL, danseur (Boogie Lockers)
MEECH, danseur, chorégraphe (Cie Michel Onomo)
SWING, danseur, musicien (Les Echos-Liés, Cie Käfig)
ANNE NGUYEN, danseuse, chorégraphe (Cie par Terre)

Musiques :
Sébastien Lété – bande son du spectacle Autarcie (….) d’AnneNguyen
Meech – Lô The Centah Anthem
Swing – Improvisation en live au saxophone

Un événement présenté par La Place