Une orthophoniste en coulisses

Ces temps-ci, je me questionne beaucoup sur ce que je peux faire, implanter, modifier dans ma pratique pour faire en sorte que mes clients soient plus engagés dans leurs apprentissages et que ce que l’on voit ensemble soit appliqué au quotidien. Il allait donc de soi que j’allais vous parler de « pensée flexible » ou de « growth mindset ».

Le « growth mindset » ou la « pensée flexible », correspond à ce à quoi les étudiants attribuent leurs échecs ou leurs réussites à l’école a un impact sur la façon dont ils vont aborder l’école et percevoir leurs apprentissages, mais surtout leur rôle dans leurs apprentissages. En effet, un étudiant qui perçoit ses difficultés comme un manque d’intelligence ou encore le fait qu’il n’est juste pas bon et qu’il ne pourra jamais réussir à l’école sera moins enclin à persévérer et à appliquer outils et stratégies pour s’améliorer lorsqu’il rencontre des difficultés. On parle alors qu’il a une pensée rigide, car il perçoit ses difficultés comme fixes et sur lesquelles il n’a pas de contrôle : c’est comme ça… y’a rien à faire.

Les interventions qui reposent sur la « pensée flexible » visent à améliorer la persévérance et la réussite académique en menant l’élève à voir son intelligence et ses capacités comme quelque chose qu’il peut modifier, quelque chose de malléable qui s’améliore avec les efforts. Ça vise aussi à l’amener à voir les défis qu’il rencontre durant son parcours scolaire comme des obstacles qu’il peut surmonter et desquels il apprend quelque chose pour les prochains défis qui se présenteront.

Dans la revue systématique de What Works Clearinghouse, les auteurs ont voulu explorer les impacts d’interventions axées sur la pensée flexible sur la performance académique, l’implication scolaire et la progression dans le cheminement académique chez les élèves. Ils ont identifié 15 études à réviser qui abordaient les interventions axées sur la pensée flexible chez les élèves et ils en ont conservé 6 qui répondaient à leurs critères d’analyse.

Pour en apprendre plus et lire l’article résumé dans la capsule, cliquer ici.

Une des raisons pour lesquelles j’ai commencé le podcast, c’était parce que je savais qu’à moi seule, je ne pouvais couvrir tous les sujets que je souhaitais aborder en lien avec les dessous de la pratique professionnelle. C’est d’ailleurs comme ça que les entrevues sont arrivées sur ma chaîne. Parmi les sujets sur lesquels je ne peux pas vraiment me prononcer, il y a celui de concilier deux chapeaux, soit travailler à la fois dans le secteur privé et dans le secteur public en tant qu’orthophoniste.

C’est donc avec grand plaisir que j’ai reçu Caroline Gendreau qui a une pratique privée en plus de travailler comme orthophoniste en milieu scolaire. J’ai voulu en apprendre plus sur la façon dont elle conciliait les deux milieux, ce qu’elle apprécie dans le fait d’avoir un pied dans chaque secteur, comment est-ce que l’un « déteint » sur l’autre, etc. Caroline a partagé avec transparence et générosité les dessous de sa « pratique hybride » comme j’aime l’appeler, ce qui m’a permis d’en apprendre plus sur cette réalité qui rejoint plus de professionnels qu’on pense.

Pour suivre Caroline :

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Ortho-magie

J’avoue que cette semaine, je manquais royalement d’inspiration pour le sujet de l’épisode solo. J’avais eu l’idée de faire un Q&A, alors j’ai publié sur mon compte Instagram, mais je n’ai pas été bien populaire… Je n’ai eu aucune réponse.

Cependant, j’ai souvent eu des questions par le passé et j’ai pensé en adresser quelques unes ici sur le podcast. Cet épisode est donc un beau mélange des questions qu’on m’a déjà posées en lien avec les dessous de ma pratique et des raisons derrière les choix que j’ai faits aussi en lien avec ma pratique.

Je me suis dit que si on me les a déjà posées, alors peut-être que ça vous intéresserait de connaitre la réponse. C’est aussi une belle façon pour moi de vous en apprendre plus sur la personne derrière l’orthophoniste.

Ça faisait un moment que je suivais Sophie Gonnot sur Instagram, mais j’avoue que ce qui a réellement piqué ma curiosité sur son compte, c’était le fameux Lippo! Je voulais en apprendre plus sur l’idée derrière la marionnette, mais surtout sur sa vision de sa pratique en lien avec l’articulation, qui est l’une de ses spécialités.

J’en ai également profité pour discuter de partenariat parental avec elle (son autre créneau), car j’étais curieuse de savoir comment elle l’intégrait dans une intervention davantage axée sur l’articulation. Cela m’a fait réaliser que dans les TOM, j’utilise déjà beaucoup le partenariat parental (plus que je ne le pensais) et cet épisode m’a donné de nouvelles idées pour faire une meilleure équipe encore avec mes clients.

Pour en apprendre plus sur Sophie et ses projets, voici où vous pouvez la trouver :

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Plus tôt ce printemps, j’ai eu l’occasion de suivre une formation qui s’adresse plus particulièrement aux ergothérapeutes, mais qui est aussi ouverte aux orthophonistes sur l’Occupational performance coaching (OPC). Je cherche activement à rendre ma pratique plus fonctionnelle, plus près de la réalité des familles d’aujourd’hui. À être plus dans un mode interactionniste qu’interventionniste. Bref, ça allait de soit que je fasse cette formation qui, je me disais m’ouvrirais sur une autre facette de la relation avec le client.

Et effectivement, ça m’a beaucoup fait réfléchir, car au départ, je ne voyais pas comment je pourrais l’appliquer à ma pratique, à ma profession. Cependant, avec du recul, je vois plusieurs éléments qui pourront m’aider à me rapprocher de ce modèle de services que je cherche à revoir. Dans cette capsule scientifique, je vous présente donc un article qui explique grosso modo ce qu’est l’Occupational performance coaching.

Pour accéder à l’article, cliquer ici.

Pour en apprendre plus sur la formation que j’ai suivie, cliquer ici.

J’ai découvert Stéphanie dans le cadre du SÉPO et tout de suite j’ai su que je pouvais apprendre quelque chose d’elle et de son bagage professionnel. J’étais vraiment contente qu’elle accepte mon invitation sur le podcast pour parler de processus et d’automatisation du travail des orthophonistes dans le secteur public. Je ne m’étais pas trompée, cette Championne Office 365 (oui, oui c’est vraiment un titre) me rejoint dans ma vision de l’organisation et du pouvoir qu’on peut avoir sur notre environnement de travail. J'en ai aussi appris énormément sur le rôle de coordination qu’elle exerce au sein de son établissement et sur la suite Office. Si vous travaillez dans le secteur public, cet épisode saura assurément vous donner la motivation de prendre certaines pratiques en main pour les optimiser.

Pour la reprise du podcast, je me lance avec un bon vieil épisode solo où je suis seule avec mon micro pour vous partage mes réflexions du moment en lien avec la reprise de ma pratique.

Au cours de mon congé de maternité, j’ai vraiment beaucoup réfléchi à la façon dont je voyais ma pratique clinique au privé en tant qu’orthophoniste au scolaire et j’ai réalisé que j’avais beaucoup plus d’irritants que ce que je pensais. En fait, pas que je n’aime pas mon travail, mais j’ai encore une fois trouvé des limitations dans mes façons de faire qui faisaient en sorte que je me suis trop souvent sentie impuissante ou inefficace dans mon rôle d’orthophoniste. J’aime travailler avec les gens, j’aime les aider, mais ce que j’aime par-dessus tout, c’est sentir que je fais équipe avec eux et qu’ils repartent avec quelque chose de leurs rencontres avec moi. J’ai donc cherché des façons de réduire mes sentiments d’inconforts et de retrouver ce qui me passionne dans mon travail.

Je me suis donc dit que j’allais vous faire une petite mise à jour de ce que je compte mettre en place avec la reprise de mes services parce que je me suis vraiment beaucoup questionnée à ce sujet au courant de l’année. Il y a plusieurs éléments qui m’irritent dans la façon de faire dite plus « conventionnelle », mais comme je suis en exploration et que je n’ai pas les réponses à tout, cet épisode est davantage un partage de réflexions que de trucs et conseils.

J’espère aussi, à travers cet épisode, normaliser les questions que vous-même vous vous posez ou encore que vous pourrez m’aider à trouver des réponses à travers nos échanges (on peut bien rêver hein).

J’ai souvent de beaux échanges en privé avec Maude Gagnon via nos comptes Instagram respectifs. On se partage nos questionnements et nos réflexions par rapport à ce qu’on lit et à ce qu’on apprend à travers notre formation continue et on cherche toujours à voir comment c’est possible de concrétiser la théorie…

C’est d’ailleurs Maude qui m’a donné l’idée de lancer cette nouvelle formule d’entrevue « les discussions ouvertes ». Ça allait donc de soi que je l’invite pour inaugurer ce nouveau concept. Je lui ai donc lancé l’invitation pour poursuivre notre réflexion ouvertement par rapport au fameux principe de « fonctionnalité ».

Je lui ai posé quelques questions et à son tour, elle m’a renvoyé la balle. Si vous voulez en apprendre plus sur nos réflexions et nos questionnements, je vous invite à écouter cette belle discussion qui, je l’avoue, m’a vraiment fait du bien et m’a permis de clarifier certains éléments qui étaient restés flous jusqu’à maintenant.

Pour suivre Maude, c’est principalement sur Instagram que ça se passe.

Et pour lire l’article de Tout cuit dans le bec qu’on mentionne dans l’épisode, c’est ICI.

Après un évènement comme le SÉPO, j’ai pris le temps de me poser afin de faire le point sur les bons coups et sur ce que j’aimerais améliorer/modifier pour la prochaine édition. Fidèle à moi-même, j’avais aussi envie de vous en dire davantage concernant les coulisses, ce qui se tramait derrière cet évènement que vous avez vu passer dans les réseaux sociaux.

Dans cet épisode post-mortem, je vous partage ce qu’a été le SÉPO en chiffres, ce qui m’a menée à organiser cet évènement, ce que j’ai appris, ce dont je suis fière, les défis que j’ai rencontrés et ce que je veux revoir pour la prochaine édition.

Quand mon amie Florence m’a partagé le projet dans lequel Élisabeth s’était impliquée ou devrais-je dire le projet qu’elle a initié, je l’ai immédiatement contactée pour lui demander si elle acceptait de venir sur le podcast.

Élisabeth Déry, je la connais depuis longtemps et elle est une orthophoniste qui m’a beaucoup aidée à cheminer dans ma pratique. Son projet est à son image : inspirant et mobilisant!

Cet épisode porte donc sur les détails de ce projet pilote qu’elle a orchestré avec l’aide de plusieurs autres acteurs et qui verra le jour en septembre 2022 à l’école Cardinal-Roy : un programme sports-arts-études différencié et inclusif! Je n’ai qu’un seul mot devant cette incroyable initiative : WOW! Mais un tel projet, ça ne se fait pas simplement. Nous avons donc parlé de tout ce qui s’est passé derrière la mise en place de ce programme novateur!

D’ailleurs, le programme reçoit encore les candidatures d’élèves. Si vous connaissez quelqu’un à qui ce programme pourrait convenir, vous trouverez toutes les informations à leur partager ici.